La tache est la 1ère engence du dessinateur débutant.
A peine s' arrache t-il à l' angoisse de la page blanche qu' un geste mal maîtrisé, un emportement furieux peut le précipiter incontinent dans la souffrance d' une méchante tache venant subitement lui ruiner l' édifice.
Il vient tout juste d' y passé 3 heures à toute bourre & au mépris de tout le reste car il devait rendre ça hier.
La tache au milieu d' un dessin qui peut être technique, de perspective, d' arts-appliqués en décoration, design & que sais-je encore qu' on demande à un dessinateur débutant lui font vite comprendre qu' il n' est pas encore Picasso ou du moins que là il ne faut pas..
Enfin c' est inévitable. Dans le meilleurs des cas c' est juste avant le taf & déjà au prix du papier on n' est jamais content de si mal commencer & au pire c' est quand on a bien tafer & c' est là que peut vous revenir en substance ce poême de Rudyard Kipling << Si tu peux en un jour voir détruit l' ouvrage etc.>>
Il en subit une, des tâches il en subit 100. Il enrage, il peste il meurt 1 peu à chaque fois car on sait le dessinateur sensible mais on le sait aussi rusé, apte à cacher ses faiblesses, adepte forcené du repentir & prêt facilement à sublimer ses moindres tares, ses nombreux accidents.
Ainsi c' est arrivé un jour ici.j' étais au début de qq chose. J' ai enragé de perdre une belle feuille blanche & j' ai remis le couvert avec + d' attention.
Le lendemain j' ai retrouvé cette feuille & plutôt que la jeter j' ai regardé ça mieux & que vouliez-vous que je fisse ?
- Je n' avais rien de mieux à faire : J' ai sublimé.
( J' y ai mis des pattes... )
Bon, ça a fait toute une aventure enfin un début d' aventure mais vu le mood du moment, qui justement était une fin d' Aventure j' avais tout mixé & ç' avait tourné mauvais car ce n' est jamais bon de faire des dessins avec des arrières pensée & de toutes façons c' est bien connu : << On mélange pas le travail avec les sentiments >> ( même les sentiments de merde.)
Mais le temps de me passer ce coup de nerf sur 100 pages p/ê j' avais acquis un petit capital de feuilles tâchées de diverses façons car je maîtrisais ce hasard, il m' était asservi.
Je mettais une feuille de format raisin au sol & debout sur une chaise je faisait descendre un blitz de gouttes un peu au pif parfois distinctes, parfois en couple, par3, par 10 sans compter - à la guerre comme à la guerre - quelques dommages collatéraux.
Pour faire une tache allongée vous inclinez la feuille au sol & selon l' angle vous faites un peu ce que vous voulez.
Encore faut-il vouloir...
Moi je voulais, avec la passion d' un enthomologiste.
Mes papillons, mes spécimens c' était des taches. Mon terrain : par terre chez moi. Mes collections : des fichiers proprement arrangés & apte à étre mis en couleurs ou customisé d' une quelconque façon.
En voici une : Foin des histoire perso je voulais le truc passe partout qui plaît à tout le monde pck là moi mine de rien j' étais en train de sévèrement chercher du taf disons que c' est sévèrement que mon banquier me disait qu'il faudrait que je trouve un taf un peu rémunérateur fiducièrement parlant.
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Je fis des chats.
Tout le monde l' a fait. il y' en a partout.
Graphiquement c' est raccord. Disney à bien fait une souris avec 3 ronds, je ne sais pas si vous voyez le gap mais pour moi aucun doute : Le compte-goutte à un côté rebel que le compas ne peut avoir.
La tache a des humeurs & des états pénibles.
J' en ai relevé 9 avec ce chat insupportable :
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Un soir de grand vent & au top de ma maîtrise de l' instrument compte-gouttes j' eû l' idée indispensable de réaliser un set de table.
Si j' imaginais les format précédent comme des poster 120x160 susceptible de décorer toutes les chambres d' ado nourris au lait de Tex Avery & de Tim Burton, je n' eû pas dédaigné un + petit format surtout celui-ci : l' écran salvateur qui vous parle & vous tire de l' ennui qui suit le moment où on passe à table & précède le service.
Mac Do le fait. Léon de Bruxelles le fait. Hippopotamus, Buffalo Grill enfin tous alors pourquoi pas celui-ci & chez qui le voudra...
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Ah ça, le service peut bien traîner un peu quand ça ne traîne pas du tout à l' heure du coup de feu, le temps que le client fasse le tour de son set il ne verra pas le temps passer...
On m' as dit que sur un set pour des gosse il est exclus de mettre " paranoîaque " pck petitun y connaissent pas c' mot là & petideu j' sais pas si tu vois l' image...
B' en oui, je la vois. Regardez. ça c' est le tiers du milieu :
ça c' est le tiers à gauche :
& ça c' est le tiers à droite.
Détail en haut :
Détail en bas à gauche :
Bon, ça rigole non ? Tous les gosses à qui j' ai montré ça étaient pliés pck oui, "parano" ils connaissent comme "mytho" & quand ils ne connaissent pas on peut toujours tout expliquer & en dessous de 6 ans ils voient des tâches pas plus dangereuse graphiquement qu' un dalmatien ou mieux, des chats acariâtres somme toute assez innofensif & le reste lui passe au dessus, normal, c' est un petit.
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.Dans un magazine de la presse parisienne ou on me demandait qq piges, j' avais montré cet embryon de dossier parmi d' autres pour montrer ce que j' avais sous le pied, qu'ils le gardent sous le coude qui est le stand-by idéal avant l' envol rêvé sur Parution Airlines & ça n' a pas râté : J' ai eû mon pass pour la salle d' embarquement.
C' est arrivé comme ça :
( cette tâche rouge n' était pas sur nos courriels. )
Récement je suis retombé sur ce fichier. J' ai tout remis en noir & j' ai voulu faire l' idiot pour faire rigoler mes amis(e)s de facebook sans bouger le cul de ma banquette & j' ai fais ça :
Eh bien j' étais idiot au delà de toutes mes espérance & voyez comme c' est bête le hasard :
J' avais mis ce nom en bas pck je l' avais sous la main & qu' il est libre de droits me concernant ce qui m' arrange bien en ce moment.
J' avais ma tache là, copiée-collée au bout de ma souris, la balançant un peu à droite, beaucoup & puis à gauche pareil & puis encore à droite & balançant encore un peu entre ce beaucoup & ce peu à droitr mais sans lire les mots ni ce qui se cache. Juste les masses & p/ê en clignant des yeux pour ne pas avoir à lire justement tous ces mots si souvent écrits enfin, à un moment j' ai valdé là.
Licence artistique.
J' ai bien dû prendre le temps d' une clope car j' ai soigné les petites typo en bas, débouchant tout ce qui se bouche de noir, se terni de pixels gris. Ne croyez pas que le "A" de "PARIS" ait un si bel oeil naturellement non-non. C' est décapé pixel par pixel à un agrandissement maximum : 1600% !. je suis dans mon trait mais dedans comme un mineur au fond de sa mine & même parfois je dois le dire : Je crains, je sens le coup de grisou.
Combien de temps m' a t-il fallut ? je ne sais pas. 10 minutes? 2 heures ? - Non, je ne sais pas mais comptez aussi tout le temps pour apprendre à faire ça ( l' ordi je veux dire ),ans professeur, ans méthode & sans beaucoup de conseils.
Je poste donc ça à mes ami(e)s via le web 2.0 dont certains voyez, n' ont pas de la peau de saucisson dans les yeux & me révèlent parfois des choses qui me feraient tomber sur le cul si tant est qu' on puisse tomber sur le cul d'une banquette or l' expérience me fait dire - je peux parler d' autorité - que si on s' y installe comme moi, on peut aussi sûrement tomber de sa banquette qu' une moule de son bouchot.
Donc, brèves de facebook :
Patricia R***, Erika G*** et Auraa C** aiment ça.
Voilà : Merci Petit-Gris N° 9. J' aime tes colères sur mon papier.
Tous ça ce sont des tâches apprivoisée n'est-ce pas, mais des taches quand on travail un peu il en vient de partout.
Elles arrive sur les habits, les meubles & les murs mais du sol au plafond & je crois que le mieux est de ne pas tenter tout d' un coup de ne plus en vouloir.
C' est considérant cela que j' ai temporisé avec elles, c' est un accord bilatérale, un pacte & pour donner qq garanties j' ai poussé du côté où ça penche.
Mais je tombe parfois sur des bouts de trucs, les marges d'un râtage monumental dont je ne peux me rappeler pourquoi ils ont été mis là ni affirmer que j' étais tout à fait là lorsqu' ils furent fait.
Il s' est parfois agit simplement d' essuyer le pinceau d'un surplus de couleur, tester une autre teinte, confirmer une valeur où valider une dernière fois son indéfectible dérapage contrôlé - & plein de résèrve, de timidité forcée le réussir brillament sur le brouillon - avant d' aller se gaméler trop sûr de soi, de son pinceau ailé qui bave misérablement sur son misérable def..
On peut voir ça en triant un peu & si c' est ça qu' on veut voir ici pas de doute qu' on en verra mais si je devais montrer des trucs comme ça, peut-être ferais-je un autre article car c' est une autre histoire....
Je titrerais : << ELOGE DE LA TOUCHE.>>